ENVIRONS DE LA VILLE
Faisant partie de la commune une grande étendue de sable fin (plus de 10 Km) ou il était très agréable de marcher pieds nus dans ce sable. C'était la plage de Jeanne d'Arc sur laquelle se trouvait une piscine en eau de mer. Plage qui donnait directement sur le large soumise à de grandes tempêtes. La plage avait mauvaise réputation (à tort ou à raison?) car disait on qu'il y avait des "araignées" et des courants. D'ailleurs il y avait un bateau échoué sur le bord que j'ai toujours connu et depuis il y en a eu un ou 2 autres supplémentaires. Une fois j'ai vu un gros bateau luttant contre la mer et le grand vent tenter de rentrer dans le port car il avait loupé l'entrée dérivant pas mal à cause du vent. Il a bataillé dur contre les éléments mais au bout d'un bon moment il a réussi à rentrer au port. OUF ! Il y avait des dunes sur la partie haute de la plage et sur celles-ci il y avait des plantes poussant dans ce milieu : griffes de belle-mère, pins se tordant sous l'action du vent et bien d'autres plantes dont je connais pas le nom. Dans le sable du bord de l'eau il y avait des haricots de mer appelés en métropole "tellines" dont parfois nous faisions un ramassage pour les déguster.. Plus loin il y avait une mine de fer et une autre de marbre qui était, disait-on, du même filon que celui de Carrare en Italie. Vérité ou fantasme? Plus loin se trouvait un endroit superbe avec une grande plage : le Guerbès. Je ne me rappelle pas très bien de cette plage car j'y suis allé qu'une seule fois tout jeune (avant 12 ans). Il y avait des coins à champignons comme à la 3eme Fontaine et à d'autres endroits comme Aïn-Zouit qui était un haut lieu de chasse aux sangliers car il y avait de grandes forêts ou ces animaux trouvaient gîtes et couverts mais aussi les chasseurs. Comme les évènements ont commencé en 1954 et que l'on ne circulait plus en dehors de l'agglomération les balades lointaines ont été plutôt restreintes. De l'autre côté c-a-d vers l'ouest se trouvait mon village avec des quantités de plages très prisées par des estivants qui venaient de partout. Les hôtels étaient retenus d'une année sur l'autre et beaucoup préféraient venir au village que d'aller en France même avec leurs voyages payés par leur administration.
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AUTRES PHOTOS TRES ANCIENNES PRISES PAR UN ITINERANT
EN ALGERIE
DATANT AU MOINS D'AVANT 1950
http://www.algeriephotopro.com/philippeville.htm